mardi 26 février 2013

Joe THEISMANN


Vous êtes de plus en plus nombreux à réclamer des sujets sur OSP-USA alors même si je ne vais pas pouvoir assurer le même rythme que le grand frère Old School Panini, j’ai décidé de copier le concept et de lancer une première thématique autour d’une demi-dizaine de sujets. Et donc dans les 15 prochains jours vous aurez droit à un spécial Washington Redskins sur OSP-USA. Et donc pour débuter cette série, voici le portrait de Joe THEISMANN, le quaterback qui va offrir son premier Superbowl à la franchise de Washington. Joe THEISMANN est un vrai européen, même si il est né dans le New Jersey, il a un père autrichien et une mère hongroise, un digne descendant de l’empire austro-hongrois on dirait. Joe est un sportif complet, il joue au football, basket et baseball, pour preuve à sa sortie de l’université il sera drafté par les Miami Dolphins pour jouer au football mais aussi par les Minnesota Twins pour jouer au Baseball. Mais Joe THEISMANN ne choisira aucune des deux franchises. En effet star du championnat universitaire  de football au sein de la prestigieuse université de Notre Dame, THEISMANN ne va arriver à se mettre d’accord avec les dirigeants de Miami et ne vas donc pas pouvoir rejoindre la NFL.

C’est quelque chose de difficile à cerner pour nous qui n’avons pas de système de draft mais là-bas on ne badine pas avec ces choses-là. Mais à l’époque ce n’est pas une chose si extraordinaire que ça. La NFL n’est pas en situation de monopole comme aujourd’hui. Jusque dans les années 80 d’autres ligues professionnelles existaient et surtout la ligue canadienne (elle existe toujours mais elle a vu son niveau grandement baissée). Donc c’est au Canada que Joe THEISMANN file jouer au football et plus précisément chez les Argonautes de Toronto. Mais dans l’affaire il va y avoir un petit malin, c’est le propriétaire des Resdkins de Washington qui échange quelques tours de draft avec Miami en échange des droits pour Joe THEISMANN. Pour beaucoup c’est un pari fou de se priver de tours de draft pour un joueur qui ça se trouve ne jouera jamais en NFL ! Sauf que l’avenir donne raison aux Redskins. Après deux brilalntes saisons en CFL (Canadian Football League) THEISMANN répond aux sirènes de Washington et va devenir l’un des plus grands joueurs de la franchise.

Il débarque en 1974 mais ne deviendra le quaterback titulaire qu’en 1978 et c’est en 1981 que s’ouvre alors une nouvelle ère pour les Redskins sous la houlette du coach Joe Gibbs avec THEISMANN à la manette. Les Redskins remporte le Superbowl lors de la saison 1982 (victoire face à Miami 27-17 le 30 janvier 1983). La saison suivante THEISMANN emmène de nouveau les ‘Skins au Superbowl (notamment avec un succès 51-7 face aux Rams en play-offs puis un succès 24-21 face aux 49ers de Joe Montana en finale de conférence). En revanche le superbowl sera un douloureux souvenir pour Washington avec une lourde défaite 38-9 face aux Raiders d’Oakland. Pour THEISMANN ces deux saisons sont l’apogée de sa carrière. Il ira deux fois au Pro-Bowl, deux fois il sera dans l’équipe All Pro et surtout en 1983 il est élu à l’unanimité meilleur joueur de la NFL.

La blessure

Tout va pour le mieux pour Joe THEISMANN, il est l’un des meilleurs joueurs de la NFL, au sein d’une des meilleures équipes qui évolue dans une des divisions les plus relevées donc les plus médiatisées. Ainsi la rivalité entre les Giants et les Redskins passionnent tout le pays. Et en ce 18 novembre 1985, le match entre Washington et New-York a le droit à une diffusion nationale dans tout le pays pour le fameux Monday Night Live. Ce match sera le dernier de la carrière de Joe THEISMANN. Sacké par le binôme Lawrence Taylor et Harry Carson, sa jambe est broyé sous l’amoncellement de joueurs. Lawrence Taylor, pourtant qui est tout sauf un enfant de cœur, appelle en urgence les secours, il est horrifié et il y a de quoi. Je vous laisse regarder ça mais vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu.


Alors c’est horrible, hein ? Cette blessure a été élue aux U.S.A comme « The Most Shocking Moment in NFL History ». Le lendemain le Washington Post titra « le choc que tous ceux qui l’ont vu n’oublieront jamais ». Depuis Joe THEISMANN est devenu un brillant commentateur à la TV sur NBC et à commenté plusieurs Superbowls notamment. Depuis 2011 il est également consultant pour la NFL Network où on apprécie la pertinence de ses analyses. 

vendredi 22 février 2013

Les Trifons du Baseball - Rollie FINGERS


Ne vous y trompez pas, ce Rollie FINGERS avec son look à tourner dans une pub de chocolat Lindt fut la plus grande terreur des batteurs de la Major League de Baseball pendant 17 saisons. Fingers a débuté sa carrière le 15 septembre 1968 et il lancera sa dernière balle dans la plus prestigieuse des ligues, le 17 septembre 1985. 17 saisons au plus haut niveau avec 3 franchises, les Athlétic's d'Oakland, les Padres de San Diego et les Brewers de Milwaukee. Il est considéré comme l'un des meilleurs lanceurs (pitcher) de l'histoire de ce sport, ayant contribué à donner ses lettres de noblesses à ce poste. Rollie Fingers a remporté le prestigieux trophée Cy Young et a été nommé meilleur joueur de la saison en 1981. Il a été élu meilleur joueur des World Series 1974, a été invité sept fois au All Star Game du baseball majeur et été nommé lanceur de l'année en quatre occasions. En 1992 il est élu au Hall of Fame du Baseball et il a toujours gardé sa célèbre moustache.

Shawn KEMP


Que ce soit ces  adversaires ou ses coéquipiers tous décrivent Shawn KEMP de la même façon : « Tu sens ce crescendo, cette masse fondre sur toi, comme une vague qui se forme sur l'océan, elle prend de la vitesse puis déferle sur la plage, Shawn KEMP c'est pareil, tu le vois prendre le ballon à deux mains puis monter, monter et écraser un dunk » ou encore « J'ai toujours dit que ce gars était un ouragan. Tu le vois venir à un kilomètre, comme un orage sur l'horizon, tu sens cette brise avant qu'il arrive, puis il déverse un dunk ». Son illustre partenaire Gay Payton y va aussi de son couplet : « Quand il claque le ballon dans le filet, c'est comme la pluie qui tombe du ciel ». Du coup c'est grâce à Gary PAYTON que Shawn KEMP va gagner son surnom en NBA : le "Rain Man", l'homme qui faisait tomber une pluie de dunk, qui faisait tomber le tonnerre sur la tête de ses adversaires. Puis son surnom de "Rain Man" va devenir the "Reign Man" comme pour le dernier sujet vu sur OSP-USA (The Dome Patrol) grâce à un poster. La petite histoire veut que ce soit en fait l'annonceur officiel des Supersonics, Kevin CALABRO, qui en voyant ce poster dans la foule juste avant d'annoncer chaque joueur à ajouter ce surnom précédant l'entrée sur le terrain de Shawn KEMP. La foule a aimé alors le speaker à garder le surnom et les posters se sont vendus comme des petits pains. 


Car Shawn KEMP ce fût l'un des joueurs les plus spectaculaires de la NBA et une valeur sûre. Débarqué en 1989 au sein de la franchise des Seattle Supersonics, il n'est pas passé pas la case universitaire mais va rapidement s'imposer au sein des Sonics puis devenir une star NBA au milieu des années 90 collectionnant les invitations au All Star Game et plus seulement pour participer au concours de Dunk.


En 1994-95, il porte haut les couleurs des Sonics qui deviennent une des équipes les plus redoutées de NBA qui sera surnommée le « Sonic Boom ».  Aux côtés de Gary Payton, Detlef Schrempf, Hersey Hawkins et Sam Perkins, le numéro 40 de Seattle accumule les performances de choix. Kemp réalise sa meilleure saison en 1995-96 et glanera avec Seattle 64 victoires pour seulement 18 défaites en saison régulière.  Il aligne son record aux points (19,6), aux rebonds (11,4), à la réussite au tir (56,1 %) et au temps de jeu (33,3 minutes), en marquant au moins 10 points et 10 rebonds au cours de 75 des 79 matchs qu’il dispute.  Suspendu pour l’ouverture des playoffs, Kemp va mener son équipe aux finales NBA face aux Bulls de Chicago du revenant Michael Jordan. Au cours de cette série finale, "Reign Man" tourne à 23,3 points, 10 rebonds et 2 contres par match mais ne peut empêcher la défaite des siens en 6 manches. Après avoir glané sa 4e participation au All-Star Game, Kemp est élu pour la 3e année consécutive dans le All-NBA Second Team (la 2e équipe type de la ligue). Ensuite il partira à Cleveland où il continuera d'être un joueur spectaculaire et décisif avant de connaitre une fin de carrière sur le déclin à Portland. Mais à ses plus grandes heures, il était un des joueurs préférées des jeunes américains par son style et sa volonté de toujours smasher (il terminera deux fois à la deuxième place du concours de Dunk avec des compositions ultra spectaculaires et tout en puissance, comme son jeu). Cette popularité ne laissait pas insensibles bon nombres de sponsor et surtout Reebok qui tel Nike et Michael Jordan feront de Shawn KEMP un ambassadeur auprès du jeune public, n'hésitant pas non plus à créer une chaussure "KEMP".


Mais Shawn KEMP sera également un personnage trop controversé pour que le bail dure. Son principal problème est qu'il n'arrive pas à contenir toute sa fougue et alterne les actes sulfureux et ceux totalement désintéressés. Il aura 7 enfants illégitimes avec 7 femmes différentes, il sera arrêté en possession de drogue (2 fois et pas avec une petite boulette de shit) mais c'est le même Shawn KEMP qui les veilles de noël, se déguisait en père noël pour distribuer des jouets aux enfants déshérités.  Un personnage, une vedette avec tout ce que ça comporte mais un homme qui est resté accessible et si vous allez à Seattle vous pourrez peut-être le croiser au Oksar's Kitchen son bar-restaurant autour du sport où il passe souvent et n'hésite pas à poser avec les clients. Il suffit de voir la page Facebook du Oksar's Kitchen pour le vérifier. Enfin pour conclure, on trouve pas mal de compil sur Shawn KEMP sur internet mais celle-ci reste ma préférée, 2 minutes 50 de pure bonheur.


P.S : Les images Panini d'habitude que je mets sur OSP-USA sont issus des albums de la fin des années 80 (Voir le sujet Intro OSP-USA). A cette époque Shawn KEMP ne figurait pas dedans vu qu'il est arrivé en NBA en 1989 et qu'il lui a fallu quelques saisons pour s'imposer. En revanche à l'époque où il émerge, au début des années 90, sur Lyon se trouvait des revendeurs de carte Upper-Deck et j'avoue que ce soit en Foot US et NBA j'achetais régulièrement des packs de cartes. Donc c'est pour cela que j'ai choisi ces cartes Upper-Deck pour illustrer le sujet sur Shawn KEMP. En plus j'aimais bien cette cartes car derrière il y avait toujours une pluie d'informations :

vendredi 8 février 2013

The Dome Patrol


La patrouille du Dôme en français, en référence au Superdome de Louisianne, le stade où se produit les Saints de la Nouvell-Orléans depuis 1975. Cette patrouille c'est tout simplement le corps des Linebackers des Saints entre 1986 et 1992. Ce Linebacking Corp est composé de 4 linebackers, deux aux extérieurs (droite et gauche, les outside linebackers) et de deux à l’intérieur (Inside linebackers) et ils avaient pour nom : Rickey Jackson, Pat Swilling, Sam Mills et Vaughan Johnson. Durant ces 6 saisons, nos 4 compères vont totaliser 18 pro-bowls et surtout en 1992 les 4 linebackers des Saints font le voyage ensemble jusqu'à Honululu où se déroule le Pro-Bowl chaque année. Aucune autre franchise n'a réussi à ce jour à en faire autant. Mais au-delà de ces 4 individualités, ce Linebacking Corp représente bien plus aux yeux des fans de la Nouvelle-Orléans. En effet depuis la création de la franchise et son arrivée dans la NFL en 1967, les Saints font l'objet de toutes les railleries car ils enchaînent les saisons calamiteuses et jusqu'en 1986, ils n'ont disputé aucun match de playoffs. Alors lorsqu'en 1987, l'équipe dispute son premier match de playoff sous la casquette du coach Jim MORA, il ne faut pas s'y tromper, les Saints le doivent avant tout à leur défense et plus particulièrement à ses 4 linebackers. Mieux lors des saisons qui suivent, les Saints sont l'équipe qui fait peur et tout le monde craint d'affronter ces 4 linebackers qui fauchent tout ce qui se présente, qui arrachent tous les ballons. Plus qu'une participations aux playoffs, la "Dome Patrol" a imposé dans la NFL le respect vis à vis des Saints de la Nouvelle Orléans. Voici la présentation plus détaillé de ces 4 terreurs du turf du Superdome. (A noter que toutes les vignettes sont des Panini issues des deux seuls albums sortis par la maison italienne sur la NFL en 1988 et 1989. Depuis quelqes années Panini est de retour pour la NFL mais avec des cartes et plus des vignettes autocollantes).


Rickey Jackson – LOLB – 1981/1993 – #57

Un monstre ! Sur une période longue de 13 saisons (195 matchs), Rickey Jackson aura amassé 1104 tackles, 115 sacks, 38 Forced Fumbles, et 7 interceptions pour 67 yards. Six fois Pro Bowler et 4 fois All Pro, il est par son activité incessante, la plus grande menace de la Dome Patrol. Preuve en est, il terminera 6 saisons avec au moins 10 Sacks. Son Coach, Jim Mora, dira d’ailleurs de lui : "Si je me trouvais dans une situation où je doive défendre ma vie, et que je pouvais choisir un gars que j’ai entraîné, ce serait Rickey Jackson" . Il finira sa carrière chez les Niners à la position de Right Defensive End, équipe avec laquelle il décrochera le titre en 1994 (SB XXIX). Son numéro aux Saints, le 57, a été retiré, et Jackson à fait son entrée au Hall Of Fame. Une belle consécration pour un joueur tout simplement énorme !

Pat Swilling – ROLB – 1986/1992 – #56

Spécialiste du pass rush au sein de la Dome Patrol, Pat Swilling amasse 76.5 sacks, 24 FF, 3 interceptions pour 63 yards et 1 TD avec les Saints. Il livre même 2 saisons énormes en 1989 avec 16.5 sacks, et en 1991 avec 17 sacks, année après laquelle il est élu Defensive Player Of The Year. Il sera élu 2 fois All Pro et disputera 4 Pro Bowls avec les Saints, avant de partir sous d’autres cieux et d’aller finir sa carrière avec les Raiders, après un passage aux Lions. Dommage, car les meilleures saisons des Saints interviendront sous l’ère de la Dome Patrol, et Swilling a tout de même disputé 4 fois les Playoffs en Louisiane. Malheureusement, son désir de remporter un titre l’aura poussé à changer d’air et à rompre une très belle histoire, et surtout l’un des "Linebacker Corps" les plus impressionnants de tous les temps.


Sam Mills – LILB – 1986/1994 – #51

Beaucoup de plaquages (894 et 40 Assists), quelques sacks (10.5), des Forced Fumbles (16), des interceptions (4), et des TD’s (3), Sam Mills était complet. Jugé trop petit pour le football (1.80 m), il débute sa carrière en USFL avant d’être remarqué par les Saints et d’arriver dans la franchise en 1986. Inside Linebacker au sein de la Dome Patrol, Mills prouve alors qu’il n’est pas spécialement nécessaire d’être grand pour évoluer à ce poste, révolutionnant au passage la position en ouvrant la porte à des joueurs plus petits. Il joue 5 fois le Pro Bowl, dont une alors qu’il évolue aux Panthers, équipe avec laquelle il termine sa carrière. Jim Finks, à l’époque président des Saints, dira de lui : "He has extraordinary strength and drive, and extraordinary humanity"  . Mills partira malheureusement trop tôt, à 45 ans, d’un cancer incurable alors qu'il était le coach défensif des Panthers de Caroline qui ira au Superbowl en 2003, grâce notamment à un super corps de Linebackers (Dan Morgan, Will Withearspoon...).



Vaughan Johnson – RILB – 1986/1993 – #53

Voici le quatrième larron de la célèbre Dome Patrol. Tout comme Mills, il débute sa carrière professionnelle en USFL, aux Jacksonville Bulls, avant de rejoindre les Saints la même année que son compère, en 1986. Ils forment à eux deux un duo d’Inside Linebackers très craint, même si les performances de Johnson sont légèrement en deçà de celles de son binôme. Ses stats sont tout de même intéressantes : 669 Tackles, 12 sacks et 11 FF, 4 INT pour 68 yards. Johnson, au même titre que ses trois acolytes, mérite donc une place dans le meilleur linebacker corp de l'histoire, même s’il est difficile de dire si son rendement aurait été aussi bon au sein d’une défense moins impressionnante. Vaughan Johnson effectuera une saison aux Eagles avant de raccrocher et de prendre une retraite bien méritée.


En 2010 la NFL, avait lancé une série de films pour élire le meilleur Linebacking Corp de l'histoire de la franchise. Chaque semaine, elle révélait son top ten. Et devant les Steelers des années 90 (Kevine Greene, Greg Lloyd...), les Giants de Bill Parcells (Lawrence Taylor, Pepper Johnson, Carl Banks), les monstres du Midway à savoir les Bears de 1985 (Mike Singletary, Wilbur Marshall, Buddy Ryan...) et même, même le Steel Curtain de Pittsbugh dans les Seventies qui gagna 4 superbowls avec les deux terrifiants Jack Lambert et jack Ham et bien devant toutes ces défenses incroyables, la "Dome Patrol" fût choisie comme le meilleur corps de linebackers de l'histoire de la NFL. Voici ce petit film de moins de 5 minutes


Au fait vous savez pourquoi ce surnom de Dome Patrol a été immortalisé ? Et bien tout simplement à cause d'un poster que les fans brandissaient dans les travées du Superdome. Ce simple poster :

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